Ma visite de Séville s’est poursuivie, aujourd’hui, alors que j’ai entrepris de parcourir une partie de la ville à pied.

Je me suis notamment rendu au Palacio de San Telmo (qui a déjà servi de résidence au couple royal lors de ses visites à Séville), au El Prado de San Sebastian (un parc où a lieu, ces jours-ci, la Fête des nations) et à l’université, qui occupe les locaux d’une ancienne usine de tabac.

Je me suis ensuite dirigé vers le «faux» Rio Guadalquivir qui traverse la ville. Je dis «faux», car le vrai fleuve du même nom a plutôt été dévié à l’extérieur de Séville au début du 20e siècle dans le but, notamment, que les inondations majeures vécues le siècle précédent ne se reproduisent plus. Ne reste aujourd’hui qu’un canal qui s’alimente à partir du Guadalquivir, qui traverse la ville et qui se termine par un parc à l’autre bout.

J’ai fait une promenade d’environ une heure au bord de l’eau avant de rejoindre Virginie, la Québécoise rencontrée la veille, qui m’attendait pour aller visiter l’Alcazar. Il s’agit du palais royal le plus ancien d’Europe (construction au 10e siècle) qui soit encore en fonction. Lorsque le couple royal est de passage à Séville, c’est à cet endroit qu’il séjourne.

L’Alcazar, qui ressemble beaucoup à l’Alhambra de Grenade de par des influences arabes, est tellement imposant qu’on pourrait y passer des heures. L’architecture et la décoration y sont superbes, tout comme les jardins qui se trouvent derrière le palais.

Virginie et moi sommes ensuite retournés à la Plaza de España que nous avons découverte, hier, lors de notre tour guidé et nous y avons pris notre dîner. Cette immense place publique fait 50 000 m2 et a été construite en 1929 dans le cadre de l’Exposition ibéro-américaine. Les quatre ponts qui traversent le canal qui serpente la place représentent le renouvellement du lien entre l’Espagne et ses anciennes colonies américaines.