Mon séjour en Espagne tire déjà à sa fin. Je termine ce soir mon passage à Séville et je file vers la capitale, Madrid, demain matin pour compléter mon périple avant de rentrer à Montréal, samedi.
Cette dernière journée ici a été comme les deux précédentes: ensoleillée, chaude et elle a passé extrêmement rapidement.
J’ai finalement pu visiter la célèbre cathédrale de Séville. J’ai été parmi les premiers «fidèles» à attendre l’ouverture de la grille, cet avant-midi. Je comprends maintenant pourquoi elle fait si bien la réputation de la ville… Elle est d’une immensité!! 23 500 mètres carrés, au total. Il s’agit de la plus grande cathédrale gothique au monde et de la troisième au monde par l’importance de ses dimensions, après la basilique Saint-Pierre de Rome et la cathédrale Saint-Paul de Londres.
La cathédrale de Séville a été érigée sur le site d’une ancienne mosquée, détruite lors de l’arrivée en force du catholicisme. En fait, la légende raconte qu’en 1401, les chrétiens de la Reconquête ont voulu témoigner de leur foi en bâtissant «une église assez grande pour que ceux qui la voient les prennent pour des fous». Encore aujourd’hui, il reste des signes bien visibles de la mosquée, notamment la partie inférieure de la Giralda, la tour la plus haute de la cathédrale.
Cela étant dit, l’intérieur vaut aussi le détour. On parle, au total, de 44 chapelles individuelles décorées de façons différentes. Parfois des tombeaux, des toiles, des sculptures… or, argent et marbre sont au rendez-vous! Il y a aussi une salle des «trésors» où sont notamment exposées des couronnes en or. La salle du choeur est, elle aussi, fort impressionnante.
Après une visite de 2h30, j’ai terminé en montant la fameuse Giralda. Juste sous les immenses cloches, les touristes se bousculent pour avoir droit à la plus belle vue panoramique de Séville; aucun immeuble n’étant plus élevé que la cathédrale.
En après-midi, je me suis permis un peu de repos en montant à bord d’un autobus pour un tour guidé de la ville, question d’en apprendre encore un peu plus avant de partir. J’ai finalement poursuivi ma visite à pied dans un secteur que je n’avais pas encore eu la chance de découvrir. On y trouve notamment les pavillons des pays qui ont participé à l’exposition ibéro-américaine de 1929 et le très beau parc Maria Luisa.