Note: Mon amour du voyage ne date pas de la naissance de ce blogue. Avant la création d’Hugo autour du monde, je prenais plaisir à envoyer chaque soir un courriel à mes amis et ma famille lorsque je voyageais pour leur raconter ce que je vivais, ce que je ressentais. Voici donc le récit que j’avais envoyé à mes proches le 18 novembre 2009 alors que j’en étais à mon premier voyage en solo, au Mexique, pour visiter une amie que je n’avais pas vue depuis longtemps.
C’est au bord de la piscine, avec le bruit des vagues et le ciel étoilé, que je vous envoie ce dernier message en provenance du Mexique. La dernière journée n’aura pas été de tout repos, loin de là. Elle a d’ailleurs très mal commencé.
Ce matin, je me suis présenté devant l’hôtel à 7h10, pour le départ de mon excursion à 7h35. Le temps a finalement passé: 7h45, 8h, 8h15… et l’autobus n’est jamais arrivé. Je me suis mis à faire des téléphones pour tenter de comprendre ce qui se passait, pour savoir si on m’avait oublié. La fille, qui n’avait pas trop l’air de comprendre, m’a finalement dit d’oublier ça et de rencontrer le représentant du grossiste en après-midi. J’ai quand même décidé de rester un peu dans le lobby, décontenancé de voir les plans de ma dernière journée bousillés par une compagnie pas fiable. Grande surprise, l’autobus est finalement arrivé à 8h50. J’ai visiblement été mal informé sur l’heure de départ parce que la prise en charge était bel et bien prévue à 8h45.

Cela étant dit, j’ai quand même eu une très belle journée qui s’est amorcée à Coba, une ancienne cité maya située en plein coeur de la jungle. C’est à cet endroit que j’ai fait l’ascension de la pyramide de Nohoch Mull, la plus haute de l’État du Yucatan. Une fois en haut, on a droit à une merveilleuse vue panoramique sur les alentours. La pyramide se monte plutôt bien malgré la chaleur intense et le vent presque inexistant, mais c’est une toute autre histoire quand vient le temps de descendre! La pente est plutôt abrupte et il faut absolument éviter de regarder en bas. Les marches inégales et souvent très usées viennent compliquer l’exercice.
Mon excursion s’est ensuite transportée à Pacchen, un petit village maya situé au fin fond de nulle part. Au menu, plusieurs activités à sensations fortes: accro-branches, descente en rappel au fond d’une cénote et canot. Comme je vous l’avais déjà mentionné, les cénotes sont des lieux sacrés pour les Mayas. On a donc dû être purifiés par le prêtre du village, lors d’une brève cérémonie, avant d’entreprendre notre descente.
C’est donc sur ces mots que je termine mon voyage. Ce périple m’aura permis de repousser mes limites à plusieurs égards, notamment parce que c’était la première fois que je partais seul à l’aventure. J’en ressors donc grandi.