Je me rends compte que la vie est belle, ici. Je suis chanceux. Je vois de superbes choses chaque jour, je mange et je bois comme un roi (péché de gourmandise, je l’admets), je découvre le monde un peu plus chaque jour…
Alors que je débute ce message, je me rends compte à quel point ma journée à, une fois de plus, été particulièrement remplie.
Aujourd’hui, je me suis rendu dans le quartier Montmartre. C’est dans ce secteur de Paris que le film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain a été tourné il y a quelques années. Je me suis donc lancé sur les traces de ce film qui m’a marqué, puisqu’il m’a appris à apprécier le cinéma français, alors que j’étais au Cégep. La trame sonore du film demeure, encore aujourd’hui, mon album de prédilection pour lire, manger en bonne compagnie ou encore pour m’endormir.
Premier arrêt: le Café des 2 moulins, où travaillait Amélie dans le film. J’y suis entré et je me suis installé au bar pour déguster un café au lait et, à ma grande surprise, ils sont loin d’abuser malgré la popularité de l’endroit depuis la sortie du film: 2,50€ pour le café! On aime ça.
Deuxième arrêt: l’appartement d’Amélie et le marché Collignon, où se rend souvent Amélie Poulain. C’est assez spécial de découvrir ces lieux plusieurs années plus tard. J’ai d’ailleurs visionné le film une fois de plus la journée de mon départ, dimanche dernier, pour m’imprégner de nouveau.
Troisième arrêt de mon «pèlerinage»: la basilique du Sacré-Cœur, situé tout en haut de la butte de Montmartre, où Amélie donne rendez-vous à Nino. Je me aussi rendu au club vidéo de films érotiques où travaille Nino.
J’ai d’ailleurs visité la basilique et j’en ai profité pour passer une ou deux commandes à «l’être supérieur» avant de poursuivre ma visite de Montmartre en fredonnant «La bohème» de Charles Aznavour. Je me suis aussi rendu au fameux Moulin Rouge, connu pour ses spectacles.
La tournée étant faite, je suis allé faire un tour à l’Espace Dalì, qui expose des œuvres de mon peintre favori, Salvador Dalì, ainsi que des sculptures inspirées de ses œuvres. Parmi elles, la photo ci-dessous illustre une sculpture inspirée de la toile «La persistance de la mémoire».
L’horloge difforme (littéralement en train de fondre) illustre la perception du temps qui est différente pour chacun d’entre nous. Comme l’avait si bien dit Einstein: «Assoyez un homme avec une jolie femme pour une heure et ceci lui semblera comme une minute. Assoyez cet homme sur un four chaud pendant une minute et cela lui semblera comme une heure… C’est la relativité!». C’est exactement ce que Dalì a voulu exprimer. D’ailleurs, j’ai oublié de vous dire, hier… Lors de ma visite au Louvre, j’ai pu admirer des toiles que j’avais analysées dans mon cours d’histoire de l’art, au Cégep. J’ai donc pu ressortir de vieilles connaissances.
J’ai ensuite pris la direction du cimetière Père-Lachaise, où plusieurs personnalités de divers domaines sont enterrées. Parmi elles: Balzac, La Fontaine, Molière, Marie Trintignac, mais aussi… Édith Piaf. Je me suis donc rendu sur la tombe de la célèbre chanteuse, cette fois en ayant en tête «L’hymne à l’amour».
Pour le reste de la journée, je suis passé par la Place de la république, puis par la Place de la Bastille, avant de terminer la découverte par le passage Saint-Émilion (merci à Carine Salvi pour l’excellente suggestion).
Il s’agit en fait d’une petite rue piétonnière où d’anciennes caves à vin ont été transformées en commerces. Ambiance chaleureuse. Look vraiment super. C’est d’ailleurs à cet endroit que j’ai soupé et c’était délicieux: sangria, canard confit, vin rouge… et gaufre au Nutella!
Pour terminer la soirée, je me suis fait plaisir en retournant admirer la Tour Eiffel illuminée et j’ai eu droit à un spectacle supplémentaire, ce soir. Au top de l’heure, la Tour scintille pendant cinq minutes (ce que je n’avais pas encore vu).