Le soleil chaud qui plombe. Le bruit des vagues qui se brisent. L’odeur de la mer. Un chanteur qui entonne « Somewhere over the rainbow » accompagné de son ukulélé. Une jeune asiatique qui monopolise un « spot » à photos parce qu’elle prend toutes les poses possibles (« Coudonc, est-ce qu’elle en train de monter un catalogue? », me demande Mélissa).
Nous sommes en bordure de l’océan Pacifique à Santa Monica, à quelques minutes à peine du centre-ville de Los Angeles. Et je suis surpris.
Surpris parce que la plage est large comme je n’ai jamais vu et surtout parce qu’elle est d’une propreté incroyable. Il est interdit de fumer sur la plage, ça vous donne une idée! Belle plage, donc. C’est ici qu’a été tournée la populaire série Alerte à Malibu dans les années 90.
Le décor est parfait. Une longue piste pour les cyclistes et les piétons est aménagée, longeant l’océan. Ici et là, de hauts palmiers. Étonnamment, il n’y a pas beaucoup de monde, même par une aussi belle journée.
On a marché un bon moment, jusqu’à Venice Beach, un endroit très « peace and love ». Partout des exposants, des boutiques et même des « consultations médicales » à 30$ en vue d’obtenir une prescription pour fumer du cannabis.
Quant au quai de Santa Monica, il m’a rappelé des souvenirs de mes vacances à Old Orchard lorsque j’étais enfant. Un quai qui s’avance dans l’océan avec magasins, restaurants et manèges…
Tout ça me fait aussi réaliser que c’est fou comme on dépend un peu de la météo, au Québec. Les gens aiment en parler et se basent là-dessus pour faire leurs projets.
Ici, je n’ai pas regardé la météo une seule fois depuis une semaine. Inutile. On se lève le matin et on sait qu’il fera soleil.
D’ailleurs, j’ai appris hier que c’est pour cela que l’industrie du cinéma est si présente à Los Angeles. À ses débuts, le cinéma ne pouvait que compter sur la lumière naturelle. Comme il fait pratiquement toujours beau ici (plus de 300 jours par année, dit-on), le choix s’est un peu imposé de lui-même.
Voilà, nous sommes dans l’immense aéroport de Los Angeles et nous apprêtons à rentrer maintenant à Montréal.
C’est la fin d’un chapitre, mais certainement pas celle du livre de mes aventures. Merci et à bientôt.
Déjà! Il semble que cela a passé vite. Nous étions en votre compagnie. Tellement, on avait envie de se lancer dans l’eau et de se promener sur la plage. Et là, c’est la compagnie d’avion qui vous attend.Bon retour. Et bonne planification pour une future escapade. Merci pour ce journal de bord si bien écrit. Tu es allé à la bonne école.
Merci beaucoup, Marlène! Je suis touché par ces bons mots. Je suis heureux de savoir que mes petits textes ont été appréciés!