Elle a été le centre économique et politique de Tenerife pendant des siècles. La Laguna, qu’on appelait autrefois San Cristóbal de La Laguna, est située à quelques kilomètres à peine de Santa Cruz de Tenerife, qui a d’ailleurs été sous son contrôle jusqu’en 1822.
La ville de 150 000 habitants est facilement accessible à partir de Santa Cruz puisqu’un tramway nous amène en une trentaine de minutes aux limites de la basse-ville, qui est la plus intéressante pour les touristes.
C’est qu’elle en a du cachet, La Laguna. Partout, des immeubles colorés dans des rues souvent étroites, en plus de somptueuses villas et de residences typiquement canariennes.
Depuis 1999, la petite ville construite à flanc de montagne a même été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO parce que son plan (l’organisation des rues) a servi de modèle à plusieurs villes coloniales d’Amérique latine.
La Laguna mise grandement sur ce point pour attirer les touristes, car jusqu’à quelques années à peine, ils étaient peu nombreux à s’y rendre.
La basse-ville a pourtant beaucoup à offrir et se visite en quelques heures à peine. Si les touristes fourmillaient dans les rues majoritairement piétonnes à mon arrivée vers 11h, La Laguna était pratiquement déserté et endormie peu après le dîner, vers 14h30.
L’office du tourisme fournit une carte détaillée des points d’intérêt qui sont tous accompagnés d’un bref historique. La ville se visite donc très bien par soi-même. Malgré tout, des visites organisées gratuites ont lieu en plusieurs langues (en français, du lundi au vendredi, à 13h).
Parmi les choses intéressantes à voir, la Plazza de San Francisco sur laquelle se trouvent le couvent et le sanctuaire du même nom (photo ci-dessus).
C’est aussi sur cette place que se trouve le marché public où les citoyens peuvent s’approvisionner en fruits et légumes, viandes, poissons, fromages, épices… Il y avait tout un mélange d’odeurs qui m’a soudainement donné faim. Allez savoir pourquoi!
Ensuite, il y a l’église Notre-Dame de la Concepcíon, dont la tour attire les regards.
La visite guidée nous amène cependant dans de riches villas anciennes dont certaines ont été transformées ou en bureaux ou en musée au cours des dernières années.
La porte principale s’ouvre souvent sur un hall, puis une cour intérieure.
En terminant la visite par moi-même, je me suis simplement mis à tourner à gauche et à droite, laissant décider mes yeux décider ce qu’ils voulaient voir de plus près.
C’est souvent de cette façon que je fais de belles découvertes et cette fois n’a pas fait exception. Je suis tombé sur un passage plutôt discret qui permet de traverser d’une rue à l’autre à travers les immeubles, me rappelant les célèbres traboules de Lyon, en France.
Dans ce passage, un restaurant, un bar et de petites boutiques. Vraiment charmant!
Très belle visite ça Hugo. J’aime toujours te lire.
Tu découvres encore des passages secrets même après plusieurs visites, c’est motivant. Mais d’où viennent ces fruits et légumes de ce beau marché?