Ça y est, mon séjour à Mérida est officiellement terminé. Demain matin, à la première heure, je prendrai la route de Tulum, complètement au sud de la péninsule. J’ai bien hâte de voir, semble-t-il que c’est un endroit paradisiaque. Ici, tout le monde a des yeux d’admiration quand on parle de cet ancien port de mer maya. En fait, il s’agit de la seule cité maya qui ait existé en bordure de l’eau. J’aurai la chance de vous en reparler.Ma journée a commencé avec une promenade en ville et quelle surprise: le dimanche, plusieurs rues du centre-ville sont fermées à la circulation automobile. Il y a deux brigadiers par intersection et la place centrale se transforme en marché public où on retrouve plusieurs kiosques de nourriture, artisanat, etc. Il y a beaucoup de monde parce que la majorité des commerces sont fermés le dimanche.

Ensuite, on peut parler du point culminant de mon voyage jusqu’à maintenant: pour la première fois de ma vie, j’ai vu une des merveilles du monde et je comprends désormais pourquoi on appelle ça une merveille. Chichén Itzá, une ancienne cité maya, est tout simplement superbe, immense, surréaliste… Nous avons passé près de quatre heures à visiter le site sur lequel on retrouve notamment la pyramide principale (au pied de laquelle des milliers de gens se rassemblent lors de l’équinoxe de printemps), une église, un observatoire d’astronomie, deux cénotes et un gigantesque jeu de pelote; jeu qui s’est pratiqué pendant des siècles où deux équipes devaient se renvoyer une balle pesant jusqu’à 3 kilos avec les hanches, les coudes, les fesses ou les genoux… sans qu’elle touche par terre.

J’ai encore, ce soir, de la difficulté à croire que des monuments comme ceux-là ont pu être construits avec une si grande ingéniosité, tout en résistant si bien au passage du temps. Le passionné d’histoire que je suis en a eu pour son argent. Seul point négatif: le site est tellement touristique qu’il est complètement envahi par les vendeurs ambulants qui, en fin de compte, vendent tous la même chose.