17 jours à Bali: mon carnet de notes

Dix-sept jours après avoir quitté Montréal, voici le temps de faire un petit compte rendu de cette lune de miel qui tire déjà à sa fin.

De Sanur à Kuta en passant par Nusa Lembongan, Ubud, Amed, Gili Meno et Gili Trawangan, nous en avons vu du pays.

Sanur (3 nuits)

Ces trois nuits passées dans notre villa privée nous aurons permis de nous remettre du décalage horaire et de se reposer pour poursuivre notre voyage en force.


On a aimé sa plage avec plusieurs coins d’ombre sous les palmiers et son « board walk » pour y marcher, faire un tour de vélo et manger en bord de mer. L’ambiance de la ville nous a aussi plu.

Côté nourriture, on a eu un coup de cœur pour The Bread Basket qui sert de délicieux petits déjeuners et où les bagels sont tout simplement divins.

Nusa Lembongan (2 nuits)

Ici, ce sont plutôt les trésors de la nature qui ont retenu notre attention. Je repense entre autres à Devil’s Tears et à Dream Beach, qui nous ont émerveillé de par leur beauté.


On a moins aimé les nombreux dépotoirs à ciel ouvert qui rendaient le décor un peu plus triste.

Coup de cœur côté hébergement: Niti Hut’s, ouvert depuis à peine quelques mois. Une proprio en or, un excellent service et très propre.

Ubud (4 nuits)

Ville beaucoup plus touristique que ce à quoi je m’attendais, la terriblement chaude et humide Ubud nous a servi de base pour partir à la découverte de plusieurs temples et autres points d’intérêt qui nous en ont mis plein la vue…


Les majestueuses rizières de Jatiluwih et notre trek sur le mont Batur pour admirer le lever du soleil à son sommet laisseront assurément des souvenirs impérissables dans ma mémoire. Ce sont assurément parmi les meilleurs moments de notre voyage.

Amed (3 nuits)

Haaaaa, Amed… Le volcan Agung a bien failli faire dérailler nos plans et nous empêcher de nous y rendre. Paradis des amateurs de plongée, cette petite ville paisible et extrêmement abordable nous aura permis de relaxer.

Je garderai en mémoire les images dignes de carte postale avec, en arrière-plan, le fameux volcan qui risquait d’exploser à tout moment.

Gili Meno (3 nuits)

Qui eût cru qu’un endroit aussi calme puisse exister? Pas de voiture, pas de moto… Que le bruit des vagues qui viennent se briser sur les morceaux de coraux sur le rivage. L’endroit paisible par excellence.


On a aussi profiter de notre séjour sur Meno pour faire un saut sur Trawangan, beaucoup plus animée.

Kuta (1 nuit)

Une dernière nuit près de l’aéroport pour être certain de ne pas être pris au dépourvu le lendemain.

De tous ces endroits, je me souviendrai aussi des gens accueillants, toujours souriants, visiblement très heureux de nous voir chez eux. Des gens serviables qui nous ont toujours aidé quand nous en avions besoin.


Je me souviendrai également de leur belle spiritualité. C’était émouvant de voir chaque jour ces centaines d’offrandes déposées un peu partout contenant pétales de fleurs, riz, biscuits et friandises, le tout surmonté d’un bâton d’encens devant permettre à l’offrande de rejoindre ou les dieux ou les démons. Les offrandes placées par terre sont destinées à ces derniers alors que les autres sont réservées aux dieux.

Pour tout cela, « terima kasih » (« merci »), Bali!

En terminant, quelques « fun facts » pertinents (ou pas du tout!) et réflexions à la suite de notre séjour en Indonésie.

  • Les asiatiques ne sont en général pas très grands, mais, étrangement, le standard de profondeur des piscines indonésiennes est plutôt… impressionnant. Ici, il n’y a pas un « creux » et un « pas creux ». C’est creux, point. Et ce « creux » signifie qu’on touchait à peine le fond sur la pointe des pieds et, parfois, pas du tout.
  • On s’est habitué, au cours de notre voyage, à ne pratiquement jamais manger en même temps. Ça ne semble pas dans les coutumes, ici, de servir les assiettes en même temps. Un soir, l’Amoureuse a même eu le temps de finir son souper avant que je reçoive mon plat (ceux qui la connaisse savent à quel point elle mange lentement).
  • À Bali, il n’y a pas d’autoroute. À de très rares occasions, on a circulé sur une route à deux voies, mais avec des feux de circulation. De courtes distances prennent donc une éternité à parcourir (par exemple 1h30 pour 50 kilomètres).
  • Dans plusieurs villes, nous avons été confrontés à une triste réalité: la gestion des déchets, qui est un grand problème, ici. Les amats de déchets en pleine nature sont courants. On trouve, entre autres, une tonne de bouteilles d’eau. Ça, c’est « la faute » des touristes qui ne peuvent boire l’eau, mais les hôtels devraient penser à installer des distributeur d’eau, plutôt qu’à fournir de petites bouteilles à leurs clients.

Il est maintenant l’heure de fermer une dernière fois le sac à dos et de rentrer au pays. Je vous dis, une fois de plus, à la prochaine. C’est la fin d’un chapitre, mais certainement pas celle du livre de mes aventures.

6 commentaires sur « 17 jours à Bali: mon carnet de notes »

  1. Quel beau compte rendu de cette lune de miel. Un peu triste pour vous de voir terminer cette belle aventure. Chaque fois que tu mentionnes que vous devez fermer votre sac à dos, j’ai un peu la larme à l’œil mais quand même hâte de vous revoir. Dites vous qu’une lune de miel ne finie jamais. Des jours, des semaines, des mois et plusieurs années sont devant vous……tant que l’Amour sera au rendez-vous. Bons vols de retour! xxx

  2. Merci et encore merci d’avoir partager tous ces bons moments. J’ai aimé voyager avec vous par tes blogues si intéressants et tes belles photos. Tu as une belle plume!

  3. Merci, Hugo, d’avoir partagé ce beau voyage. Ça m’a donné envie d’y retourner! Et bon retour à la dure réalité à vous deux!

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