Premier constat du jour: le dieu de la météo n’est pas avec moi. Depuis mon arrivée, Dame nature est bipolaire: pluie, vent, soleil, pluie, soleil, pluie, pluie… Bref, une autre journée dans l’instabilité météorologique, mais qui ne m’a pas empêché de poursuivre ma découverte de Paris.
En cette deuxième journée, j’ai poursuivi la tournée des «classiques» de la ville. Et on commence ça par quoi? La Tour Eiffel, bien entendu.
C’est finalement parti! Après six mois avec mon billet d’avion en main, je suis enfin en France! J’entame ainsi un voyage en solo de quatre semaine qui me mènera dans plusieurs villes et qui me permettra au passage de renouer avec certaines personnes.
La première journée de mon périple est terminée et je ne suis pas fâché que ce soit le cas. Le monsieur a les batteries à plat en raison du manque de sommeil accumulé au cours des derniers jours. La fébrilité et la nervosité qui m’ont envahi avant mon départ ont fait en sorte que mes nuits ont été grandement affectées et je n’ai réussi qu’à somnoler environ 45 minutes pendant mon vol, la nuit dernière.
Pour une dernière fois, bonsoir en direct de l’Espagne! Une bonne partie de cette journée a été consacrée aux préparatifs en vue de mon départ. Je devais notamment changer d’auberge (et donc, faire mes bagages une fois de plus!) pour la dernière nuit.
Cet avant-midi, je suis allé visiter un autre musée que je désirais voir avant mon départ, le Thyssen-Bornemisza. C’est que des toiles de mon peintre préféré, Salvador Dalí, y sont exposées. Encore une fois, trois longues heures à déambuler dans les nombreuses salles. Continuer à lire Espagne: le mot de la fin→
Cette fois, c’est bien vrai: mon séjour en Espagne tire vraiment à sa fin. Plus qu’une seule journée à profiter de Madrid, demain.
Une fois de plus, je peux dire que cette journée a été riche en découvertes de toutes sortes. Comme je l’ai fait pour les autres villes que j’ai visitées au cours de mon voyage, cet avant-midi j’ai fait le tour de ville en autobus afin d’élargir mes connaissances de cette ville. Il y avait deux circuits à faire: Madrid historique et Madrid moderne.
Une autre journée ensoleillée se termine sur la capitale espagnole. C’est fou, le monde qu’il y a ici! Ce matin, je me suis rendu au Palacio Real (le palais royal) pour en faire la visite et, à 10h, il y avait déjà une heure d’attente à l’extérieur. Je n’ai pu mettre les pieds dans la cour intérieure qu’à 11h10 après avoir fait la file, acheté un billet et m’être soumis aux contrôles de sécurité.
Bonsoir, en direct de Madrid! Comme prévu, je suis arrivé dans la capitale espagnole un peu avant midi, aujourd’hui, après un trajet de 2h30 de train depuis Séville. J’adore le train! C’était à la fois plaisant et un moment de détente. Dommage, je ne l’ai pris qu’une seule fois pendant ce voyage.
Une fois rendu, je n’ai mis qu’une trentaine de minutes (vive l’efficacité du métro!) pour rejoindre mon auberge avant de partir à la découverte de la ville. Après avoir vécu le dortoir à quatre à Séville, je retrouve finalement ici une chambre individuelle.
Mon séjour en Espagne tire déjà à sa fin. Je termine ce soir mon passage à Séville et je file vers la capitale, Madrid, demain matin pour compléter mon périple avant de rentrer à Montréal, samedi.
Cette dernière journée ici a été comme les deux précédentes: ensoleillée, chaude et elle a passé extrêmement rapidement.
J’ai finalement pu visiter la célèbre cathédrale de Séville. J’ai été parmi les premiers «fidèles» à attendre l’ouverture de la grille, cet avant-midi. Je comprends maintenant pourquoi elle fait si bien la réputation de la ville… Elle est d’une immensité!! 23 500 mètres carrés, au total. Il s’agit de la plus grande cathédrale gothique au monde et de la troisième au monde par l’importance de ses dimensions, après la basilique Saint-Pierre de Rome et la cathédrale Saint-Paul de Londres.
Ma visite de Séville s’est poursuivie, aujourd’hui, alors que j’ai entrepris de parcourir une partie de la ville à pied.
Je me suis notamment rendu au Palacio de San Telmo (qui a déjà servi de résidence au couple royal lors de ses visites à Séville), au El Prado de San Sebastian (un parc où a lieu, ces jours-ci, la Fête des nations) et à l’université, qui occupe les locaux d’une ancienne usine de tabac.
Quelle journée! Je dois dire qu’elle a été particulièrement longue, mais découvertes et rencontres ont été au rendez-vous.
En attendant l’autobus pour Séville à 7h, ce matin, j’ai rencontré Patricia, qui vient des Îles Canaries. On a eu la chance de jaser un peu en anglais et, arrivés à destination, elle a eu la gentillesse de m’aider à trouver mon auberge de jeunesse dans cette ville qui, encore une fois, a des airs de véritable labyrinthe. Ça s’annonce compliqué! Non seulement les rues partent dans toutes les directions, comme une toile d’araignée, mais les noms de rue sur les affichettes ne correspondent souvent pas à ceux imprimés sur la carte géographique de la ville. Pour vous donner une idée, la rue principale de la ville a… 12 noms différents (!!!), mais un seul est inscrit sur la carte. Essayez de vous y retrouver!
Donc, après m’être installé à l’auberge, je suis allé prendre un verre avec Patricia et un autre gars qui loge ici et, en fin d’après-midi, nous avons pris part au «free tour» de la ville. Vraiment génial; encore mieux que celui que Dominic et moi avons fait à Grenade. Nous avons notamment eu la chance de découvrir la Plaza España, un endroit magnifique!
Plaza España
C’est une place publique qui a été construite en 1929 sur laquelle on retrouve un étang avec des bateaux, une fontaine, beaucoup d’espace et de belles mosaïques représentant chacune des régions du pays. Je compte bien y retourner pendant mon séjour, nous sommes passés beaucoup trop rapidement aujourd’hui.
Plaza España
Parmi les autres arrêts du «free tour»: la populaire cathédrale, L’Alcazar, le théâtre et l’arène pour les corridas.
C’est d’ailleurs en faisant ce tour que j’ai rencontré Virginie, une Québécoise qui est en voyage en Europe pour trois mois. On a découvert en jasant qu’on habite tout près l’un de l’autre à Montréal. Le monde est petit! Après le tour de ville, nous sommes allés prendre quelques verres (oui, encore… c’est beaucoup ça la routine espagnole!) et elle m’a invité à souper à son auberge. Elle a cuisiné des pâtes que nous avons mangées sur la terrasse, sur le toit de l’immeuble. Bien simple comme repas, mais comme c’était la première fois depuis le début du voyage que je ne mangeais pas au restaurant, je me suis régalé!
Contre toutes attentes, j’ai réussi à rentrer à mon auberge sans me perdre une fois la noirceur tombée. J’ai d’ailleurs rencontré mes colocs pour les prochains jours: 3 filles de Hong-Kong qui m’ont l’air assez sympathiques.
C’est véritablement demain que je me lancerai à la découverte de la ville en visitant plusieurs trucs. Après un passage à Nerja où la vie est plus calme, me voilà de retour dans l’active vie espagnole!
Ce matin, je suis allé visiter Frigiliana, un petit village à quelques kilomètres seulement au nord de Nerja. C’est assez spécial à voir: un petit village tout blanc construit à flanc de montagne.
Quand vous marchez dans les rues, vous avez parfois l’impression d’y être bien seul. Vous n’y voyez pratiquement personne. Vous entendez, par les volets ouverts, des gens parler, la télévision ou encore la radio… sans plus! Mais c’est vraiment charmant comme endroit. C’est comme un vieux quartier avec beaucoup de cachet.
De plus, la ville est un vrai labyrinthe! On peut s’y perdre tellement facilement avec toutes les rues partant dans tous les sens possibles. Il faut aussi être en forme pour visiter; les côtes se multiplient et sont particulièrement accentuées.
Je m’y suis promené pendant un peu moins de trois heures avant de terminer ma visite par une dégustation du vin de l’endroit. J’ai notamment goûté un de leur vin qu’ils qualifient de «dulce» (doux). C’est très sucré, ça me faisait un peu penser à notre cidre de pommes. Vous me voyez venir: j’en ai acheté une bouteille. J’ai maintenant atteint la quantité maximale d’alcool pour la douane canadienne et… une chose de plus à mettre dans mon sac déjà trop plein.
C’est ici que se termine mon séjour à Nerja. Je pars tôt demain matin pour Séville. Quatre heures d’autobus en vue et sans doute le retour des jeans et du manteau. Encore une fois, je sens que je n’aurai pas le temps de m’y ennuyer. Beaucoup de choses au programme là-bas. Vous m’accompagnez?
C’est l’heure d’aller faire le sac avant d’aller dormir. Lever prévu à 5h30 demain matin.